Ce vendredi 3 décembre 2021, les élèves de la classe de 6^ème Technique de Transition en Sciences Appliquées, accompagnés de leurs professeurs de français et néerlandais, se sont rendus à Bruxelles pour visiter l’exposition consacrée à David Hockney au Bozar et le Musée de la Médecine à Erasme.

Comment intéresser des élèves à l’art de David Hockney ?

Telle est la question que s’était posée Madame Warnier en réservant l’activité et à laquelle elle a répondu en optant pour une visite guidée.

De retour en classe, les élèves ont eu un avis nuancé sur ce choix.

1. L’avis de Maëlle et Baptiste

« Notre guide s’est souvent montrée rigide dans sa façon de recevoir nos réponses. Ainsi, nous avons ressenti que nous n’avions pas le niveau de connaissance qu’elle attendait de notre part et que nous n’apportions pas les réponses « convenues ». En outre, il nous a semblé que son choix des œuvres analysées était influencé par sa thèse de fin d’études et ce, au détriment de tant d’autres œuvres que nous aurions vraiment voulu découvrir, quitte à avoir moins de précisions. »

2. L’avis de Noah, Thibau et Thomas

Pour ces trois élèves, la guide leur a permis d’expliquer le succès de David Hockney.

• Le succès de David Hockney s’explique par son souci constant de se renouveler dans son art.  En effet, il a commencé en s’inspirant du Pop Art et de la BD pour parler par « arts interposés » de son homosexualité.  Plus tard, la technique de l’appareil photographique instantané associée à sa découverte de Los Angeles et, en particulier, les nombreuses piscines que compte la ville, lui ont inspiré ses œuvres les plus connues.  Il s’illustre ensuite dans les veines suivantes : réaliste en peignant des scènes quotidiennes ordinaires, puis cubiste en puisant dans le style de Pablo Picasso, et chinoise avec ses œuvres panoramiques et celles présentant une perspective inversée.  La période de la Covid va enfin l’amener à revisiter l’impressionnisme avec un outil résolument moderne, une tablette numérique équipée d’une célèbre application de peinture. »

Comment le Musée de la Médecine a-t-il éveillé la curiosité des élèves ?

En ce qui concerne la visite guidée du Musée de la Médecine, la question posée aux élèves était celle de savoir ce qu’ils en avaient retenu.  La question du guide, ici, ne s’est même pas posée.  Il était le « fil rouge », celui qui a assuré une cohérence dans l’exposé du début jusqu’à la fin et qui, par son talent de conteur spécialisé dans le domaine de la médecine, a captivé les élèves durant 1h45.

La visite a donc commencé par une présentation des 4 axes majeurs de la médecine (religieux, traditionnel, rationnel et scientifique) qui, au fil des siècles, vont se côtoyer, se séparer, se réunir et construire la médecine d’aujourd’hui. Voici quelques exemples de cette cohabitation à quatre.

L’exemple de Guillaume et Marius

« Dans l’Egypte antique, l’axe religieux prédomine, mais pour les besoins de la conservation du corps dans la vie d’après, les Egyptiens mettent au point des techniques d’embaumement permettant d’extraire les organes sans les abimer (= axe scientifique) pour les placer dans les vases canopes. »

Les deux exemples d’Anna, Arthur, Damien et Julien

1. « Galien versus Vésale ou quand la médecine gréco-romaine s’incline devant la pratique médicale occidentale : Vésale par ses autopsies sur ses semblables a pu prouver les erreurs contenues dans le traité de Galien, qui avait établi le principe de la ressemblance (à partir de ses observations du singe) entre l’homme et le singe.  Ainsi, Vésale a pu établir que l’homme n’était similaire au singe qu’à environ 95%. »
2. « Les apports de l’électricité au service de la médecine scientifique sont révolutionnaires en termes d’efficacité et de confort. »

Compte rendu réalisé par les élèves de 6 TTR